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Graham ROBBIE

 

vit et travaille à Montpellier

 

Comme cela arrive souvent lors des orientations artistiques, je suis devenu ”aquarelliste” pratiquement par hasard. Si  A l'époque, j'habitais en Toscane et une amie, collègue et artiste peintre   m'a demandé de réaliser quelques aquarelles pour un client du Moyen-Orient, c'était une commande qu'elle ne pouvait pas honorer en temps voulu. "Aie l Cela n'est pas pour moi lui ai-je répondu, mais elle a insisté...

Alors j'ai sorti une vieille boîte de godets que j'avais toujours gardée dans mon atelier. Mais douze ans au moins s'étaient écoulés depuis la dernière fois que je l'avais ouverte...

Jusqu'à cette époque-là je luttais pour trouver une technique qui traduirait mes idées, soit l'huile soit l'acrylique. Je ne saurais pas expliquer pourquoi, mais après cinq ou six petites études, j'ai réalisé que je possédais une certaine facilité pour l'aquarelle. Du point de vue du matériel, ça marchait comme je le voulais ; un séchage pratiquement instantané et la possibilité de faire d'autres couches tout de suite. Sa transparence inhérente la rendait tout à fait apte à évoquer la lumière.

Mais... et c'est un grand mais..., elle est quasiment impossible à ”rattraper”....

Dès lors, j'ai accepté le défi.

Les sujets choisis sont toujours simples : des lieux nostalgiques, de vieilles façades et portes, des objets modestes parfois abandonnés puis repris par la nature.

Toujours dans le but de mettre en valeur la beauté des enduits, des couches de peintures érodées par le temps ou des infinités de couleurs de rouille.

Je cherche toujours à rendre un certain équilibre, une harmonie entre la lumière et le chaos de la matière. Enfin, une vrai “soupe” insolite, d’une technique, de la lumière, du souci du détail, avec... parfois... une pincée d'humour ”.

 

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