Née en région parisienne, Chantal Dufour y a grandi et travaillé. Actuellement elle partage son temps entre Saint Gratien (Val d'Oise) et Tréguier (Côtes d'Armor).

Entre passion et réflexion, un parcours atypique.

Chantal Dufour a commencé très tôt un travail personnel de création qu'elle a poursuivi assidûment depuis sa première exposition en 1967. Nombreuses expositions en France et à l'étranger.

Dans un espace intemporel, mystère, poésie et interrogations se dégagent de ses oeuvres, à travers un graphisme personnel qui utilise divers supports. Ses thèmes récurrents constituent un chant à l'Humanité, de ses racines à son devenir, entre espoir et incertitude. Ludique ou profonde, structurée ou spontanée, la peinture de cette artiste respire. Son travail récent s'est enrichi du croisement de diverses pratiques créatrices.

« Les visages de Chantal ont de grands yeux expressifs qui peuvent exprimer une joie cachée ou un chagrin indicible à moins qu'il ne s'agisse des deux à la fois. Peut-être ces visages nous disent-ils que l'un des secrets de la vie est d'apprendre la simultanéité du bonheur et du malheur» (Claude Le Suer, Art Speak, New York, 1993). Evolution picturale

« A travers la ligne, la couleur puis la matière j'ai développé mon univers graphique et pictural sur des supports classiques, papier et toile.

La ligne, noire ou colorée, tantôt construite et élégante, tantôt libre, rythmée et ludique.

La couleur, d'abord par aplats et par fondus rehaussés d'éclats, puis libérée et fluide.

La matière, à l'aide de collages et de surépaisseurs, apparaît et s'impose dans mon travail en technique mixte.

Des thèmes récurrents liés à mon histoire personnelle expriment mes émotions propres et des problématiques universelles. Je fais souvent appel à des personnages imaginaires mi- oiseaux, mi-hommes, aux regards interrogateurs ou inquiets, aux formes imbriquées dans l'espace. L'expression des visages et le croisement des regards traduisent un appel, une attente ou un questionnement sur la signification de l'existence. »