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MAISON D'EMMA

La gestion de la Maison d’Emma est confiée par la Mairie à l’Association des Vendémiaires. Depuis sa création de nombreux artistes s’y sont succédés, utilisant tous les médiums: peintures, dessins,  sculpture, photographies, vidéos, installations et performances.
Ce lieu permet aux artistes un temps de réflexion et de recherche en dehors de leur lieu habituel de création. Une résidence repose aussi sur un principe d’échange:  pour la Maison d’Emma, il s’agit d’enrichir son patrimoine culturel, de favoriser la création artistique et de mettre en relation les artistes avec le public; les résidents quant à eux, ont la possibilité d’expérimenter et de créer dans un contexte nouveau et d’exposer leur travail à la fin de leur séjour.

RESIDENTS

Saint Mathieu De Tréviers
est une petite ville de 5000 habitants,

située au pied du Pic Saint Loup à une vingtaine

de kilomètres au nord de Montpellier (Hérault). 

Ce lieu chargé d'histoire et de légendes a inspiré

un grand nombre de conteurs, mais aussi des peintres, des cinéastes et d'écrivains. 

 

 

L’Association des Vendemiaires invite des artistes plasticiens, mettant à leur disposition une maison avec jardin, entièrement équipée, avec un bel espace atelier (hauteur sous plafond : 5 m) L'ambition de cette résidence d'artistes,

est d'amener l'art au cœur de la population,

de promouvoir des artistes plasticiens porteurs

de projets singuliers et d'une réelle

démarche artistique.

FONCTIONNEMENT
1

SELECTION

Les artistes résidents de la maison d'Emma, sont sélectionnés sur dossier, (papier et numérique), par un jury. Les critères de sélection sont:

1) la qualité de la démarche artistique.

 

2) La pertinence et la cohérence du projet à mettre en place pendant la résidence,

3) Le projet d'intervention auprès de la population ou des scolaires.

 

2

ACCUEIL

L' accueil est organisé par l'Association et une prise en charge du trajet Montpellier =>Saint mathieu de Tréviers peut être assurée pour ceux qui viendraient en train ou avion.

La résidence est ouverte au public tous les dimanches.

Exposition du projet de résidence, en fin de mois.

3

PARTICIPATION

La résidence fait l'objet d'une convention entre l'artiste et l'Association les Vendémiaires.

De ce temps d'immersion va naître un projet qui sera dévoilé lors du finissage en fin de séjour, dans l'atelier de la résidence.

Pour plus de renseignements et pour le dépôt des dossiers :

Association les Vendémiaires, Hôtel de ville 34270 SAINT MATHIEU DE TREVIERS

lesvendemiairesassociaition@gmail.com

                                                                                           www.facebook.com/vendemiaires.stmathieu

BRUNO  BIENFAIT

Du 2 au 31 

Octobre

2016

TAOS

TALATA

Né en 1958 à Soissons, France.
Etude à l’école des Beaux-Arts de Dijon et d’Aix en Provence. Diplômé en 1985.

«Je pense qu'il y a, dans mon travail, une grande influence de l'environnement naturel. C'est même plus qu'une influence : on pourrait presque dire que l'environnement naturel est la source essentielle de mes créations. Beaucoup plus la nature que les hommes. Je n'ai pas l'impression de tirer mes idées de mes rapports avec les autres, je vois par contre dans le spectacle des paysages des formes d'harmonie et d'équilibre, comme si le monde avait été conçu d'après la géométrie du nombre d'or.

 

Je me propose donc, pendant mon séjour, de faire apparaître les différentes étapes qui mènent à la naissance de mes sculptures. Faire justement ressortir la présence du paysage (ou tout simplement d'éléments naturels comme l'eau, les pierres, le végétal...) dans mon travail. J'imagine la résidence comme une forme d'itinérance dont il faut faire la relation par une sorte de carnet de voyage.

Pour cela, j'envisage de commencer par une exploration "géographique" des environs, tout en faisant des relevés photographiques, comme des croquis. De ces "témoignages" photographiques je passe au dessin ou à la peinture, avec des petits formats. je conçois cette étape comme une forme de simplification qui permet d'arriver à l'essence du sujet. Ensuite, le stade ultime passe par la sculpture. Mais pas forcément car je ne veux pas m'enfermer dans la pratique d'un seul médium et que j'ai toujours entretenu une activité importante de photographe sinon de peintre... Je dois laisser un peu l'aléatoire prendre le pas à ce stade du projet, en fonction des centres d'intérêt qui auront retenu mon attention sur place. En fin de séjour, je serai donc en mesure de présenter une série de travaux qui porteront en eux leur genèse, leur transformation et leur état final : trois étapes (graphique, picturale, sculpturale) présentées de manière linéaire. Une manière pour moi de porter un regard différent sur la manière dont je travaille mais aussi d'expliquer au public la démarche que je poursuis.»

AUDREY 

DEVAUD

Du 1 au 30 

Novembre

2016

«Je suis née à Besançon en 1987. J’ai étudié les arts (DNAT et DNSEP, option livre) ailleurs et j’en suis revenue pour m’installer avec ma machine à graver. Depuis, on carbure toutes les deux.

Je cherche à faire des images à se mettre sous les yeux pour ceux dont le regard a faim.

Ces images s’agglutinent et forment des tas.
Elles s’abritent parfois dans un livre, parfois avec un texte et parfois avec rien.
Je les remplis et les creuse, en espérant qu’elles veuillent bien accueillir toute la poésie que je ne sais pas dire.»

"Des silhouettes blanches sur fond noir, d’hommes aux postures torturées et dont la matière se construit en
lignes arachnéennes, accroupis ou tordus, déformés sans que nécessairement ils suggèrent la souffrance, même si
certains évoquent une douleur dont on ne saurait dire si elle est ce qui les construit ou si elle ordonne leur déformation,
les amenant vers l’oblation.
Des masques rituels en bois, dont l’apparente plénitude cache en fait un treillage de découpes d’une finesse
si grande qu’elle en échappe au regard trop pressé. Tantôt d’inspiration médiévale, tantôt d’inspiration orientale, ou
encore résolument africains, ils nous regardent avec des expressions à la fixité trompeuse et porteuses d’émotions
brutes. L’un s’esclaffe, l’autre menace, un troisième encore montre un sourire cruel.
De petits éléments de céramique à la blancheur laiteuse, assemblés avec une minutie un peu névrotique, d’ou
naissent des formes organiques empruntant tant à l’animal qu’au végétal. Ici un nautile, là une culture fongique en
plein essor, là-bas des pédoncules indéterminés ou une fleur se séparant de ses étamines.
C’est cela le travail d’Audrey Devaud.
En tout cas une partie de son travail. Dans la contemplation de ces différentes œuvres on ne peut qu’être saisi
à la fois, et quelle que soit la matière choisie par l’artiste, par la méticulosité du trait, de la découpe ou du façonnage
et par l’ampleur du projet qui fait émerger de l’assemblage d’éléments se dérobant à la vue dans leur unicité, des êtres
qui semblent vivants.
Il y a là au-delà du travail une tentation démiurgique qui s’efforce de reconstituer dans l’art le vivant, presque
cellule par cellule."
Julien Soulet
 

Du 1 au 30 

Novembre

2016

AUDREY 

DEVAUD

Якорь 1

ANNA  BARANEK

Du 2 au 31 Août 2016

Mon parcours entre la Silésie (Région de la Pologne), le site industriel géant, gris, morne, dur (même la neige devenait noire) d’où je viens, et la nature, relativement vierge, est constamment traduite dans ma peinture. Il faut avoir à l’esprit pour comprendre ce phénomène, que le blanc n’est pas une couleur, mais l’addition de toutes. Les gouttes d’eau (comme les cristaux) réfractent la lumière comme des prismes.

Le génie du lieu 2013

Passionnée par le paysage du Delta du Rhône, de la Camargue, d’Aigues-Mortes où j’habite et travaille depuis quinze ans, je n’arrête toujours pas de m’émerveiller et cette Nature Pure, contemplée,entre abstraction et sémantique, elle est devenue mon véritable sujet. Je suis portée par le paysage, par les phénomènes physiques et spirituels.

Je vais aborder des questions sur le rôle de la couleur dans la création, esquisser la liaison fondamentale entre les couleurs et les lieux, m’interroger sur le sujet de la « couleur locale » et le génie du lieu, m’intéresser au mouvement couleur, celui du flux et du reflux de la marée, de la germination de la couleur, de la force.

La couleur vue, surtout sentie, ressentie. Les tableaux deviennent les témoins des passages d’un sens à l’autre, des glissements de l’esprit au corps et du corps à l’esprit, de la couleur mouvement, de la couleur émotion.

Exposition du Projet de résidence: "Paysage, génie du lieu"

le dimanche 28 août à partir de 14h

TAOS

TALATA

TAOS

TALATA

Du 2 au 31 Septembre

2016

 

 

 

«Je suis née dans une tribu berbère de Kabylie, en Algérie. La fureur guerrière des hommes m’arrache à ma terre, à mes racines…

Grandir en terre de France, ballottée d’une culture à l’autre, penser autrement, passer d’une langue à l’autre, jongler avec les divergences culturelles - qui suis-je ? Qui a raison ? démarrer avec cette interrogation - opposer, calquer, combiner, ingurgiter, recracher…se chercher, se perdre, et, trouver enfin son propre liant de solidification identitaire, aspirer à l’unicité, à la verticalité – ÊTRE.  A chacun son rythme, à chacun sa musique intérieure – parce qu’elle est humaine, elle est une quête universelle!

 

Ma démarche: plus qu'un signe d'écriture, l'alphabet berbère est utilisé comme ornement dans les maisons ou comme motifs pour les tissages et les poteries...

symbole puissant, les femmes berbères en sont tatouées sur le visage , marquant leur appartenance a une tribu mais aussi par simple choix esthétique - les couleurs sont des sons que je rythme à mon gré.»

Taos Talata animera des ateliers, peinture, poésie, instruments.

ATELIER OUVERT TOUS LES DIMANCHES

 

 

Exposition du projet de Résidence, Dimanche 25 septembre

Du 1 au 30

Avril 2016

"Mon travail relève de l'hybridation, il est porté par un héritage culturel complexe issu de la Caraïbe, l'Afrique et l'Europe. Dans la réflexion, je

m'attache aux souvenirs, qu'ils soient liés à un fait historique, à la mémoire collective ou non ; c'est cette terre que je laboure.

Il s'agit pour moi de questionner le souvenir d'une lecture, une image, une parole, un geste, ou encore un son, et d'effectuer une analyse

poussée au besoin. Ainsi, dans ma pratique qui se veut protéiforme, je tente de faire émerger de nouvelles pensées...

Projet de résidence réalisé à la Maison d'Emma :

Souvenirs,

Histoires oubliées,

Regards

Mystiques.

Mysticisme,

Identités,

Figure transfigurée,

Picturale,

Dualité,

Symboles,

Sonorités.

Black Crisis

Geordy Zodidat Alexis

né le 1er août 1986

vit et travaille à Castelnau-le-lez, France

www.humartlif.com

Expositions récentes

2016Entités, Galerie Falc, Montpellier, France

Skin, Los Angeles Municipal Art Gallery, Los Angeles, Californie, États-Unis

Cachet de la poste faisant foi, Fondation Hippocrène Villa Mallet-Stevens, Paris, France

2015 Outside the White Cube, Public Space, Manille, Philippines

 

 

GEORDY 

ZODIDAT ALEXIS

Du 1 au 30 juin 2016

Ancre 1

SHO ASAKAWA

Sho Asakawa est née au Japon, vit et travaille en France depuis 1987. L'artiste, le plus souvent peint et dessine dans la nature, pour entrer en communication avec elle, capter ses vibrations, la lulière, le vent, l'espace infini et non la représenter. Sho parle de "sensation sacrée" ou de "béatitude".... Ses oeuvres sont présentées sous forme d'installation et créaient un espace, un lieu de réflexion.

Du 16 au 31 juillet 2016

Du 2 au 30 Mars 2016

Du 1 au 15 juillet 2016

«Je travaille aujourd'hui dans mon atelier au bord de la Loire avec mes croquis et photos des pierre érigées du sud, mais le sud je le connais la lumière du sud la force du soleil, j'y suis née, je commence seulement cette recherche et il y a maintenant la nécessité de la forme, mais ma peinture reste toujours soumise à ces deux lignes de force : l'horizontale et la verticale» 

PATRICIA NOBLET

Du 1 au 30 Avril 2016

Du 1 au 30 avril  2016

Audrey Barthes

et Michel Amaral

Audrey Barthes et Michel Amaral vivent et travaillent à Marseille. Leur collaboration artistique a commencé par hasard dans une "chambre bleue, en 2013.

Après 15 années d’activité professionnelle dans l’industrie, leur pratique artistique d’abord centrée sur l’image et la représentation à travers la photographie et l’art vidéo s’est ensuite élargie à d’autres médiums ; installations, oeuvres numériques et interactives. Cette diversité de pratiques caractérise aujourd’hui leur démarche.

Dès 2014 leurs travaux sont sélectionnés pour être présentés dans de nombreux festivals nationaux et internationaux de photo, d’art vidéo et d’art contemporain.

En 2015 ils sont Lauréats des Nuits Photographiques avec leur vidéo « the Golden Party », projetée au Pavillon Carré Baudoin à Paris lors du festival et jusqu’au 7 décembre. Leur série photographique « la chambre bleue, claire » est notamment sélectionnée pour une exposition individuelle dans le cadre de la 25ème édition du festival « Itinéraire des Photographes Voyageurs » à Bordeaux.

L’installation « in vitro » est présentée à Limoges lors du festival « Itinéraires Photographiques en Limousin » et lors des journées artistiques d’art contemporain de Boissy Lamberville. Les séries photographiques « in vitro » et « in petto » sont également présentées dans plusieurs festivals de photographie et d’art contemporain. 

Projet de résidence:

Le duo met à profit ce temps de résidence pour travailler sur deux projets distincts. Dans la série photographique « Dessine-moi un œuf », ils ont choisi la forme de la parodie pour aborder le travail d’artistes contemporains et modernes dont les œuvres font souvent débat. En parallèle, ils créent « Ecouter le temps », une installation visuelle et sonore qui, à travers une expérience immersive, conduit le spectateur vers une réflexion sur notre perception du temps qui passe. Ces deux projets si différents résument la démarche du duo Amaral & Barthes : impliquer le spectateur à travers une forme ludique pour le conduire à questionner le monde dans lequel nous vivons.

DANIELLE DESNOUES

Du 2 au 30 Mars 2016

«L'ombre, une autre lumière. A travers une économie de moyens (fusain, papier recyclé marouflé sur toile) je tente de rendre visible l'espace poétique présent dans la réalité qui nous entoure. Entre figuration et abstraction, j'utilise l'ombre pour révéler la lumière.» Lao-Tseu écrit: «Non être et être sortant d'un fond unique ne se différencient que par leurs noms. Ce fond unique s'appelle Obscurité.» 
Danielle Desnoues a animé un atelier «trace écrite, trace dessinée» ouvert à un groupe de détenus en formation

 

Danille Desnoues arrive le 1 mars, l'atelier sera ouvert tous les dimanches. L'exposition de fin de résidence se fera le samedi 26 et dimanche 27 mars. Son travail est très beau, avec une économie de moyens (fusain sur papier recyclé, marouflé sur toile) chaque réalisation est une tentative de mettre au monde une nécessité intérieure, un accompagnement à la méditation. 

 

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